Vers une définitions de la réalité.
Ouch ! Est-ce que vous sentez passer le vent de vos cours de philo de Terminale ?
Soyons alors simple et pragmatique. Ce qui est paradoxal quand on considère le sujet qui nous occupe !
Qu'est-ce que la réalité? La question est piégée parce qu'elle suppose qu'il puisse y avoir une définition unique qui correspondrait à ce que chacun connaît de la réalité. Elle suppose une objectivité alors que, depuis notre naissance, nous expérimentons et ressentons en permanence le réel de manière parfaitement subjective. Autrement dit, nous faisons en permanence l'expérience d'une réalité une et indivisible, sans changer pouvoir retranscrire ce que nous ressentons et expérimentons.
Dès que je cherche à dire le réel qui m'entoure, je ne restitue pas une réalité mais une transcription de celle-ci, pire : une représentation.
Nous allons par conséquent tâcher de poser quelques balises qui devraient permettre, non pas de donner de bonnes réponses, mais de garder à l'esprit les bonnes questions.
- Du latin res, la réalité est une chose qui existe.
- La réalité se distingue de ce qui la nie comme l'illusion, l'hallucination, la folie.
- La réalité est phénoménale. Nous y reviendrons.
Nous le voyons bien, cette première approche n'est pas satisfaisante en soi. Je sais que New York est réelle, pourtant je n'y suis pas au moment où j'écris ces lignes. Mais je crois en son existence, tout comme je crois en l'existence d'un atome que je n'ai jamais vu qu'en photo... La réalité est affaire de croyance, de doxa.
La croyance dans le réel est une base de la santé mentale. La croyance partagée par tous est la garantie de ma propre santé mentale. Le premier qui parle d'extra-terrestre est un fou, quand tout le monde y croira, ils seront alors réels.
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